Depuis de nombreux mois, les injonctions n’ont pas manqué envers l’opérateur historique, concernant son défaut d’entretien du réseau cuivré, avant la grande bascule vers la Fibre d’ici 2030.
Et force est de constater que l’arrivée de Laure de la Raudière à la tête de l’ARCEP n’a rien arrangé pour Orange, bien au contraire, puisque cette dernière n’a pas hésité à de nombreuses reprises à pointer du doigt les défaillances de l’opérateur notamment dans le cadre des délégations de service public qui lui ont été confiées et qui rendent les dysfonctionnements de son réseau inacceptable, notamment dans les zones rurales.
Orange s’est donc trouvé contraint d’investir 500 millions d’euros répartis de la manière suivante :
- un premier investissement de 100 millions pour les travaux futurs d’entretien général du réseau en partant du Nra jusqu’au point de livraison chez l’abonné et ce afin de limiter le nombre de pannes rencontrées actuellement par les abonnés mais surtout permettre le maintien en état du réseau cuivré dans les zones où la fibre n’est pas encore déployée.
- un second investissement de 400 millions pour réparer le réseau qui a été mis à mal en raison de problèmes liés à l’environnement ou le climat, ou bien encore au vandalisme.
Un investissement essentiel afin de tenir ses engagements vis-à-vis des abonnés comme de ses délégations de service public.
Il est essentiel de rappeler, qu’Orange se soit d’honorer un service universel jusqu’en 2023 dont l’objectif majeur est le lancement de 17 plans de renforcement locaux dans 22 départements.
Ce renforcement aura malgré tout un coût de 10 millions d’euros mais d’un autre côté permettra l’embauche de 123 techniciens au sein du groupe.
En tout état de cause, ce dispositif permettra à l’opérateur historique de poursuivre le chantier de la bascule vers la Fibre en réduisant les dépenses liées à l’entretien du réseau cuivré qui devra être définitivement oublié d’ici 2030.
Source : le figaro