La métropole de Rennes a annoncé l’arrivée prochaine de la 4G sur l’intégralité de son réseau métropolitain dès la mi-2017.
La ligne A du métro de Rennes sera très prochainement couverte en 4G, par l’ensemble des opérateurs. Dès la mi-2017, le service sera disponible aussi bien dans les 15 stations que sur les 9,4 kilomètres de métro souterrain de la ligne. Rennes Métropole promet ainsi une couverture sans interruption tout le long du trajet.
La seconde ligne de métro sera également équipée en 4G, dès son ouverture prévue en 2020. Là encore, l’ensemble du trajet est concerné, tunnels inclus.
TDF, un opérateur d’infrastructure qui sert d’intermédiaire
Pour assurer le déploiement sur l’ensemble du réseau souterrain, la métropole a conclu une convention de vingt ans avec l’exploitant du métro (Keolis Rennes) ainsi qu’avec TDF.
L’opérateur d’infrastructures prendra à sa charge le coût du déploiement, ainsi que le redevance (de 5000 à 7500 euros par support et par an) versée à la métropole. Les antennes déployées seront mutualisées entre les quatre opérateurs mobiles, à qui TDF louera ses services. Un système vertueux : grâce à ce principe, la métropole n’aura pas à débourser un centime. Le coût total du déploiement sur les deux lignes est estimé à plus de 10 millions d’euros.
À Paris, des échéances jamais tenues depuis 2012
Cette nouvelle a de quoi faire rougir les responsables du réseau métropolitain d’Ile-de-France. À l’heure actuelle, malgré les promesses à répétition des dirigeants de la RATP depuis 2012, aucune ligne parisienne n’est réellement couverte en 3G/4G. À l’heure actuelle, quelques stations sont desservies, essentiellement sur le métro 1 et le RER A… mais jamais dans les tunnels.
Certes, avec ses 16 lignes de métro, 5 RER et d’autres lignes régionales, le réseau parisien ne peut être comparé à celui de Rennes. Mais la vitesse d’avancement des travaux a de quoi inquiéter. En quatre ans, ce sont moins de 15 stations souterraines qui ont été équipées (selon le dernier rapport RATP Scope de mars 2016). Dès lors, l’objectif de couverture de toutes les stations du réseau, désormais fixé en 2017, semble difficilement réalisable. Et rien n’est prévu entre les stations…
En interne, il se murmure que le coût du loyer pratiqué par la Régie autonome des transports parisiens sur le déploiement des équipements découragerait les opérateurs.
via Les Échos