Le célèbre designer Philippe Starck, à qui l’on doit le look caractéristique de la Freebox Révolution, se retrouve impliqué dans les révélations des #ParadisePapers suite à un montage financier offshore fin 1990/début 2000.
Quel est le point commun entre la famille royale d’Angleterre, le chanteur Bono, le milliardaire Bernard Arnault, Apple, Uber, Total, ou encore le champion de Formule 1 Lewis Hamilton ? Tous sont accusés d’avoir, à différents degrés, fait appel à des techniques d’optimisation fiscale en passant par des paradis fiscaux comme l’Île de Man ou les Bermudes. Ces révélations, issues des #ParadisePapers, ont été publiées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
Parmi les nombreux noms listés dans ces documents, figure celui de Philippe Starck. Aux côtés d’autres investisseurs, le designer français est passé par un réseau d’entreprise aux îles Caïmans pour défiscaliser divers projets immobiliers de luxe, notamment en Argentine et au Brésil, dans la fin des années 90 et au début des années 2000.
Une implication à tous les niveaux
L’avocat de Philippe Starck confirme l’implication du designer dans la société baptisée « Cosmic Carrot », mais qualifie sa participation de « fortement minoritaire ». La rédaction de Radio France souligne toutefois que si Starck n’a apporté aucun fonds initial au projet, il était très impliqué dans la dite entreprise. Il y endosse le poste de Chief Design Officer, est membre du conseil d’administration, supervise la conception et le design des édifices, en assure la promotion, et s’astreint à une période d’exclusivité dans certaines des zones concernées. Il quittera ses fonctions exécutives au sein de l’entreprise en 2004.
Pour sa défense, l’avocat explique que tous les revenus générés par Philippe Starck au sein de Cosmic Carrot ont été facturés via sa société personnelle Ubik. Ces sommes « ont intégralement fait l’objet d’une imposition normale en France, sans minoration d’aucune forme ».
Source / En savoir plus : France Info