Orange a annoncé en tout début de semaine l’arrêt progressif des réseaux 2G et 3G sur le territoire européen.
La décision est logique, et s’inscrit dans le prolongement du déploiement des réseaux nouvelle génération comme dans la droite lignée de l’extinction progressive des émissions en 2G et 3G sur le sol américain dans les mois à venir.
Cette interruption définitive des émissions interviendra en deux étapes : l’arrêt du réseau 2G d’ici l’année 2025 tout d’abord, puis de la 3G d’ici 2030, en fonction des spécificités de chaque Etat Membre, avec pour objectif principal, une préservation de l’environnement comme une amélioration de la qualité des communications pour les abonnés.
Un engagement véritable pour la préservation de l’environnement grâce au recyclage.
Car en effet, cette transition devrait permettre de moderniser l’ensemble des infrastructures, grâce à un recyclage et un reconditionnement des anciennes technologies vers les dernière nées conformément aux derniers engagements pris par les opérateurs à cet égard.
Sur le territoire français, c’est la 3G qui prédomine, renvoyant donc par voie de conséquence vers les objectifs de 2030 au plus tard par l’opérateur historique, Orange.
Du côté de la Belgique, Espagne, Luxembourg, Pologne, Roumanie et de la Slovaquie, la problématique devrait être différente, voire inverse, puisque la 2G prédomine.
Cette dernière devrait donc arrêter d’émettre d’ici 2030 pour des raisons évidentes, et la 3G d’ici 2025, en fonction des intermédiaires.
Cet abandon progressif devrait permettre à Orange, de tout miser sur le déploiement d’infrastructures dernière génération « plus sécurisées, résilientes, économes en énergie et modernes » comme la 4G et la 5G, permettant ainsi une véritable amélioration du réseau tant en termes d’étendue que de qualité.
L’annone est certes sans véritable surprise, mais permet de clarifier la position de l’opérateur historique comme son engagement sur la voie d’une modernisation profonde comme rationnelle.