Les mesures de rayonnement réalisées par l’ANFR (Agence nationale des fréquences) montrent que les téléphones vendus en France sont bien « conformes » aux taux d’émission d’ondes autorisés.
Dans le cadre d’une mission de contrôle continue, l’ANFR a publié ses mesures, menées de 2012 à 2016 sur 379 modèles de téléphone portable. Son objectif : vérifier que le taux d’exposition aux ondes des dits téléphones (le DAS, ou « débit d’absorption spécifique ») est bien conforme à la législation européenne. Le DAS quantifie spécifiquement le taux d’ondes électromagnétiques absorbées par le corps, lors de l’utilisation d’un appareil radioélectrique.
Deux types de tests ont été effectués :
- 177 mesures du « DAS tête », pour un usage du téléphone porté à l’oreille en conversation
- 227 mesures du « DAS tronc », pour un téléphone actif proche du tronc, rangé dans une poche ou un sac
Les 379 mesures effectuées ont démontré la « conformité » systématique des téléphones testés. Sur le DAS tête, l’ANFR a relevé des valeurs maximales comprises entre 1 W/kg et 1,8 W/kg, selon les modèles. Sur le DAS tronc, les mesures maximales variaient de 1,1 W/kg à 1,4 W/kg. Rappelons que pour rester conforme à la législation européenne, le DAS ne peut excéder 2 W/kg.
Des mesures mises à la disposition du public
Si les constructeurs sont désormais tenus de communiquer le débit d’absorption spécifique de leurs appareils, les mesures indépendantes permettent de vérifier que ceux-ci ne « trichent » pas sur les chiffres communiqués. Pour cette raison, l’ANFR a mis à disposition du public l’ensemble de ses mesures, en open data, sur le site data.anfr.fr.
Par ailleurs, l’agence indique qu’elle continuera ses tests réguliers et qu’elle publiera désormais les nouveaux résultats tous les semestres.