La redistribution des fréquences mobiles (2G/3G/4G) utilisées par les opérateurs mobiles permet à Free Mobile de récupérer des fréquences supplémentaires, entre 2021 et 2024.
Dans le cadre de la procédure de réattribution des licences mobiles des trois opérateurs dits « historiques » (Orange, SFR et Bouygues Telecom), sur les bandes 900 MHz, 1,8 GHz et 2,1 GHz, Free Mobile profite d’un arbitrage qui lui permet de repartir avec des fréquences supplémentaires, comme prévu.
Le quatrième opérateur mobile s’était porté candidat dans les bandes 900 MHz et 2,1 GHz : l’arbitrage de l’ARCEP (Autorité de régulation des télécoms) lui permettra d’y étendre considérablement son spectre.
Une véritable redistribution des cartes
Ce « New Deal » permet à Free Mobile de bénéficier d’une véritable redistribution du spectre mobile. Orange, SFR et Bouygues Telecom voient chacun leur part de spectre diminuer légèrement en faveur de Free Mobile. Concrètement, sur les bandes 900 et 2100 MHz, chacun des quatre opérateurs bénéficiera de la même quantité de spectre à l’horizon 2024.
Dans le détail :
- sur la bande 900 MHz, Free Mobile passera de 5 MHz à 7,6 MHz de spectre en 2021, puis 8,7 MHz en 2024
- sur la bande 2100 MHz, Free Mobile passera de 5 à 14,8 MHz de spectre en 2021.
Sur la bande 1800 MHz, où Free Mobile n’était pas candidat, la situation ne change pas. Free conserve un spectre de 15 MHz duplex, contre 20 MHz duplex pour chacun de ses trois concurrents.
Pour rappel, ces autorisations délivrées par l’ARCEP s’accompagnent, en contrepartie, de nouvelles obligations « ambitieuses » pour les opérateurs en matière de déploiement sur le territoire.