Netflix a publié en tout début de semaine, ses derniers résultats pour le troisième trimestre de l’année en cours.
Des indices qui étaient attendus après la perte de vitesse enregistrée en un début d’année qui s’avérait jusqu’à présent, assez morose.
Pourtant 4,4 millions d’abonnés supplémentaires sont venus garnir l’escarcelle de Netflix de par le monde durant ces derniers mois, encore marqués par la pandémie, outrepassant les prévisions établies à 3,8 millions, générant ainsi une hausse des revenus de la plateforme, malgré un marché encombré par une concurrence de plus en plus pointue et avide, portant ainsi son nombre d’abonnés à pas moins de 213,56 millions.
En termes d’audience, l’Asie demeure la première consommatrice avec l’Europe, suivie de loin par l’Amérique, qui stabilise son parc abonnés après une chute spectaculaire enregistrée au deuxième trimestre avec une perte de 430 000 abonnés.
Une hausse des recrutements qui s’inscrit en marge de la stratégie financière mise en place ces derniers mois et qui se révèle payante.
Ces derniers éléments sont plus qu’encourageants pour la plateforme, qui a du affronter un certain nombre d’avanies liées notamment à une montée en puissance en termes de qualité comme de nombre, des plateformes concurrentes comme la perte de certaines licences parties trouver plus offrant (notamment Disney+ d’ailleurs qui peut compter sur les produits Marvel).
En effet, le panier moyen de l’abonné s’élève désormais à un peu moins de 15 USD avec une hausse de 70 centimes sur les abonnements souscrits en zone EMEA (Europe Moyen Orient et Afrique), pour 11,65 USD dépensés par mois, en moyenne, pour avoir accès à la plateforme.
En d’autres termes, la problématique liée au partage illicite de compte comme à celle de l’augmentation de l’abonnement y compris auprès des opérateurs, n’a pas véritablement affecté la consommation de streaming et Netflix semble conserver véritablement son caractère institutionnel sur le marché notamment en Europe malgré une majoration de 1 à 2 € ces dernières semaines ; une situation curieusement soutenue par la panne magistrale ayant affecté Facebook et Instagram en tout début du mois d’octobre et qui a généré 14% de fréquentation supplémentaire sur les plateformes SVoD et de Streaming sur un marché qui reste cependant largement dominé par le câble.
Si le cas de Netflix reste marginal en termes de remontée d’audience , les plateformes telles que Prime Video et Disney + ne sont pas en reste mais ne parviennent toujours pas à tenir la dragée haute face au câble notamment aux USA où le streaming demeure un comportement mineur.