Disney+ a dessiné les contours de sa nouvelle formule d’abonnement, soutenue par la publicité, dans le courant de l’été, créant une surprise un peu désagréable pour ceux qui pensaient que cette nouvelle offre serait plus compétitive sur le marché, pour les ménages, ce qui est loin d’être le cas.
Du côté du studio spécialisé dans l’animé, une date a été fixée au 8 décembre prochain aux USA, avec une formule fixée à 7,99 USD/mois, ce qui correspond à l’actuel abonnement, cependant assorti d’annonces publicitaires et surtout privé de la possibilité pour l’abonné, de télécharger ses programmes favoris.
L’offre sera par la suite développée aux autres pays dans le courant de l’année 2023, ce qui devrait permettre à Disney+, selon les prospectives des cabinets d’analyse, de recruter des abonnés supplémentaires.
Du côté de Netflix, les choses aussi se bousculent et le nouveau business plan de son concurrent le plus compétitif en termes de tarifs, aurait poussé la plateforme à revoir non seulement son mode de fonctionnement, mais surtout la date de mise en service de sa nouvelle formule, afin de lui couper un peu l’herbe sous les pieds.
C’est donc le 1er novembre, aux USA mais également au Royaume-Uni, au Canada, en Allemagne et en France, que cette offre, revue et corrigée au regard des difficultés rencontrées depuis le début de l’année par Netflix mais également la conjoncture économique particulièrement morose, serait mise en place et proposée aux abonnés.
» Nous n’en sommes qu’aux premiers stades de la réflexion sur la manière de lancer un abonnement à bas prix financé par la publicité et aucune décision n’a encore été prise « , indique de son côté Netflix, en marge des prévisions formulées par bon nombre de spécialistes de la question.
Une manière de botter en touche et de conserver un minimum de mystère ; s’il en était, car les enjeux sont lourds, avec à la clé, potentiellement 500 000 abonnés supplémentaires d’ici la fin de l’année en cours.