C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par AudienceProject, qui publie un observatoire sur l’utilisation des bloqueurs pubs aux USA comme sur l’Ancien Continent et qui met en évidence une très nette diminution de leur utilisation.
En chiffres, ce sont actuellement et respectivement, 41 % des Américains, 36 % des Britanniques, 48 % des Allemands, 27 % des Danois, 32 % des Suédois, 31 % des Norvégiens et 24 % des Finlandais qui admettent utiliser ces outils pénalisants pour les éditeurs de contenus gratuits.
Pas de quoi crier victoire cependant, puisque la qualité de la publicité, jugée souvent intrusive et peu qualitative est TRES souvent remise en question ; en aucun cas les chiffres avancés ne sont révélateurs d’une remise en question des pratiques des usagers ou d’une prise de conscience quant à l’équilibre instable économiquement parlant, des publications.
Un équilibre à trouver entre éthique, données économiques et confort de l’usager.
L’indicateur demeure en tel état factuel et ne remet nullement en question l’utilité de ces programmes de blocage publicitaire dont la mise en place se révèle surtout fastidieuse. Fort heureusement parfois.
En tout état de cause un usage éthique des bannières aurait du être soulevé ou mis en place en amont par les régies mais pour autant les chiffres avancés par le passé n’ont en aucun cas été signes de remise en question de leurs pratiques, de leur côté.
Un changement radical s’impose toujours de manière à trouver un équilibre, le manque de pertinence et leur caractère intrusif étant systématiquement relevés par les adblockers.
N’en demeure pas moins que les éditeurs restent les premiers pénalisés.