Le Comité Select de la Chambre des Lords sur les Communications et le Numérique a réprimandé sévèrement le gouvernement britannique pour son inertie face aux infractions au droit d’auteur perpétrées par les entreprises technologiques.
Dans une correspondance adressée à la ministre de la Science et de la Technologie, Michelle Donelan, le comité a vertement critiqué l’attitude passive du gouvernement, dénonçant ainsi une sorte d’approbation tacite des pratiques peu scrupuleuses des géants technologiques en matière de droits d’auteur.
Le comité a souligné le contraste saisissant entre l’inaction du gouvernement face aux violations du droit d’auteur, qualifiée d’échec retentissant, et l’engagement considérable tant en termes d’attention que de financement accordé aux initiatives de sécurité dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Priorités du gouvernement britannique : les droits d’auteur relégués au second plan
Il a spécifiquement mis en lumière l’octroi de 400 millions de livres à un nouvel Institut de Sécurité de l’IA, soulignant ainsi les priorités du gouvernement qui semblent être décalées par rapport à la protection des droits d’auteur.
Cette critique du gouvernement britannique n’est pas isolée.
En effet, le Comité de la Culture, des Médias et du Sport de la Chambre des Communes avait déjà précédemment souligné l’incapacité des autorités à protéger de manière adéquate l’industrie créative contre les infractions au droit d’auteur.
Cette réprimande collective de la part de divers comités parlementaires met en lumière un dysfonctionnement systémique dans la politique de protection des droits d’auteur au Royaume-Uni.