Le nouvel organe de la transition numérique a fait l’objet d’un lancement hier par le Gouvernement et plus particulièrement Jean-Noël Barrot, son nouveau ministre délégué, accompagné de François Bayrou, en qualité de secrétaire général du Conseil national de la Refondation et Haut-commissaire au Plan.
L’objectif fixé à cette nouvelle structure est d’engager une réflexion sur la mutation du quotidien grâce au numérique. C’est du moins tel qu’il a été présenté mais à quoi va-t-il concrètement servir ?
« Le CNR Numérique est une méthode qui permettra l’association directe de la société civile organisée et des Français » précise de son côté Jean-Noël Barrot, alors que justement son inclusion peut paraître pour bon nombre de citoyens, encore complexe qui le ressentent comme un facteur d’exclusion au regard de leur statut social, de leur emplacement géographique ou de leur âge.
Une consultation nationale en cours de réflexion.
Au soutien du projet, trois thématiques évoquées avec 120 participants présents tant élus que connus pour leur expérience dans les nouvelles technologies et un panel représentatif de la vie civile.
Inclusion numérique, transition numérique dans le quotidien au travail et la lutte contre les violences en ligne (plus globalement les enjeux d’apaisement de l’espace numérique) ont été par ailleurs largement évoquées « La France a de nombreux atouts à faire valoir dans le secteur du numérique, notre société doit aussi veiller à ne laisser aucun Français sur le bord du chemin de cette transition », a insisté de son côté Jean-Noël Barrot.
Des consultations locales doivent se tenir dans un avenir proche, avec l’identification des solutions à mettre en place sur la base de propositions établies grâce aux enjeu x identifiés.