Un chantier qui se sera étendu sur pas moins de cinq années et qui voit ainsi son terme, ainsi que l’a annoncé aujourd’hui la RATP.
« Pour déployer ces technologies sur l’ensemble du réseau, la RATP et les opérateurs de téléphonie ont dû gérer en parfaite coopération de nombreuses contraintes techniques […] sur des infrastructures souvent souterraines et parfois centenaires. » mais également « héberger des équipements opérateurs hors de certaines stations, allégeant ainsi les contraintes de place et de climatisation. » précise la RATP dans son communiqué, emportant ainsi des contraintes hors normes infligées aux opérateurs, ce qui représentait une gageure d’envergure.
Et effectivement, car si le réseau était vraisemblablement d’ores et déjà disponible sur les lignes parisiennes de circulation, cela n’était pas le cas en in door, à l’intérieur des stations comme en sous-sol, rendant les connexions des 750 000 usagers quotidiens quasiment impossibles.
Un défi technologique d’envergure pour les opérateurs
Si ce chantier se révèle objectivement une véritable réussite technique pour la RATP, qui peut s’enorgueillir d’offrir « le premier réseau de transport historique à proposer l’accès à la 4G sur l’ensemble de son réseau », cela ne s’est cependant pas effectué sans mal pour les opérateurs, qui ont du déployer pas moins de 300 km de câbles, implanter 28 locaux techniques ainsi que 3 000 antennes sur l’ensemble des ligne couvertes, ce qui a représenté un véritable défi sur des infrastructures souvent archaïques et inadaptées.
Un résultat cependant obtenu avec 3 années de retard sur le planning initialement imparti à l’heure où l’on parle plus volontiers de la 5G que de sa technologie mère.
Une réussite certes mais un déploiement qui s’inscrit dans la droite lignée de la politique technologique de la RATP avec toujours « un train de retard ».
Source RATP