Nouvellement créée suite à l’élection d’Emmanuel Macron, cette « task force » d’une trentaine d’âmes accueille des talents de tous horizons, y compris une jeune recrue issue de l’École 42.
Cette petite cellule, intégralement dédiée au renseignement et au contre-terrorisme, s’apprête à quitter la rue de l’Élysée pour s’installer dans de nouveaux locaux, avenue de Marigny, à Paris. Elle a vocation à remplacer le précédent CNR (Conseil national du renseignement), créé en 2008.
Initialement présentée par le gouvernement comme une « task force de 50 à 60 personnes », celle-ci ne devrait finalement comptabiliser qu’une trentaine de collaborateurs en tout et pour tout (incluant secrétaires et chauffeurs).
Quinze recrues spécialisées de tous horizons
La cellule de « coordination », chargée d’assurée la remontée d’informations vers les services de la présidence de la République, n’a pas vocation à prendre la place des services de renseignement traditionnels. À son service, une quinzaine de conseillers d’horizons divers : on y trouve un commissaire de police, d’anciens cadres de la DGSE et de la DGSI, un ancien RG, tous sous les ordres du préfet Pierre de Bousquet de Florian, ancien directeur de la DST.
Parmi ces profils expérimentés, on sera plus étonnés de constater la présence d’un « jeune geek » issu de l’École 42 ; c’est en tout cas le tableau qu’en dépeint L’Opinion. Gageons que l’agence avait besoin de sang neuf sur des sujets technologiques tels que les télécommunications et la cryptographie ; autant de domaines dans lesquels l’École 42, consacrée au code, s’avère formatrice.
Source : L’Opinion