C’est ce qui se dit sous le manteau, sur le territoire transalpin ; la rumeur se voulant de plus en plus insistante, à quelques encâblures de la sortie sur le marché de l’offre fixe de la filiale du Groupe de Xavier Niel, avec pour conséquence, la réduction du nombre d’opérateurs sur le marché à trois au lieu de quatre à l’heure actuelle.
Une situation qui apporterait une bouffée d’oxygène, et pour cause.
Pour rappel, Iliad Italia a débarqué sur la Botte, dans le courant de l’année 2018, avec pour objectif, révolutionner l’offre mobile, qui faisait à l’époque les frais d’un défaut de concurrence pour casser les prix et rendre les abonnements plus démocratiques.
L’arrivée imminente sur le marché du fixe d’Iliad pèse son poids dans la balance.
En effet, l’immersion dans le fixe d’Iliad promet véritablement une révolution similaire, avec pour résultat escompté, un rebattage des cartes complet sur l’accès internet, ce qui en fait un profil particulièrement attrayant pour Vodafone, qui serait partant pour un rapprochement dans un premier temps, une fusion dans un second.
En effet, les deux sociétés seraient actuellement, entrées en voie de négociations, afin qu’un accord, aux termes duquel elles ne feraient plus qu’une seule et unique entité, leur permettrait de faire le poids face à TIM, filiale de Bolloré (la symbolique est importante) tout en réduisant la concurrence à sa plus simple expression.
Pour parvenir à cet accord, qui serait salutaire pour le marché des télécoms italien, Iliad Italia oeuvre de concert avec la banque d’investissements Lazard afin d’être en mesure de présenter un business plan solide intégrant les projets les plus importants sur le marché italien.
Une alliance intéressante pour les infrastructures qui manquent de réinvestissements.
Dans l’hypothèse d’un aboutissement, l’entité qui en serait issue, se retrouverait dotée de près de 36% des parts de marché de la téléphonie mobile, outre un chiffre d’affaires d’approximativement 6 milliards d’euros, ce qui n’est pas rien et permettrait de dégager des fonds pour réinvestir, notamment dans les infrastructures de plus en plus coûteuses, ce qui est actuellement difficile, le prix des abonnements étant le plus bas sur l’ensemble de l’Europe, juste devant la France.
Si le projet n’en est pour le moment qu’au stade embryonnaire, l’idée paraît suffisamment séduisante aux acteurs du marché des télécoms italien, qui y voient une véritable porte de sortie sur un marché qui n’évolue pas pour l’heure et dont les acteurs seraient en souffrance.