L’offre de rachat émise par Iliad il y a quelques mois en faveur de TIM étant restée lettre morte, il apparaitrait que le Groupe se soit tourné par la suite vers d’autres options et notamment la branche services de Telecom Italia.
Cette volonté d’expansion s’inscrivant manifestement dans le prolongement de la politique d’expansion d’Iliad sur le territoire européen depuis son arrivée sur le marché transalpin en 2018, qui s’avère un véritable succès.
Succès renforcé non seulement par l’acquisition d’un parc abonnés d’envergure sur le mobile, mais également, depuis le mois de janvier, sur le fixe avec l’IliadBox, avec un tarif conforme à l’ADN Free.
Or, le marché est pour l’heure ouvert à 4 opérateurs, comme en France, ce qui en termes de recrutement est réducteur sur le moyen ou long terme ; d’où l’idée de réduire ce marché en favorisant dans le même temps les acquits du Groupe; synonyme de croissance plus forte.
Une deuxième tentative, vers Vodafone, n’a pas non plus été un succès total dans le courant du mois de février dernier pour 11,25 milliards d’euros, ce qui aurait poussé Iliad à se tourner vers Telecom Italia et sa branche services de manière très récente selon les Echos, mais de manière symbolique, sans formuler d’offre d’achat véritablement.
Alors, intention ferme ou rumeur, pour l’heure rien n’est certain et il demeurerait cependant une dernière option du côté de Wind Tre auquel l’actionnaire principal, CK Hutchinson ne trouverait plus qu’un intérêt relatif en raison des prix tirés vers le bas par l’arrivée d’un quatrième opérateur depuis sa prise de participation.
L’idée serait judicieuse, d’autant qu’Iliad et Wind Tre ont conclu une convention portant sur la mutualisation de réseau.
A l’instant T, il ne s’agit que de suppositions mais forcément le marché italien des télécoms devrait s’engager sur la voie d’une révolution en profondeur dans les mois qui viennent.
Et Iliad Italia n’est pas du genre à rester passive face à ce genre de mutation dès qu’elle s’engage.
Source Les Echos Patrimoine.