L’offensive face à TIM pour conquérir un peu plus de parts de marchés de la téléphonie mobile italienne, quelques jours seulement après le lacement de sa partie fixe, est toujours en cours.
L’idée serait de parvenir à une consolidation du marché, en passant de quatre acteurs à trois uniquement (les concurrents de Free et Vodafone étant TIM et WindTre).
La rumeur d’une alliance avec Vodafone se veut donc à ce titre de plus en plus insistante, et confirmée par la holding, qui envisage avec son partenaire éventuel de renforcer sa présence notamment face à la filiale transalpine du Groupe Bolloré, ainsi que cela était évoqué par voie de presse.
D’après Bloomberg, Iliad aurait d’ores et déjà formulé une proposition auprès de Vodafone, pour l’acquisition de ses activités italiennes, alors que cette dernière société, tente également de céder ses filiales espagnoles et portugaises.
Quel avantage pour Free ?
Pour Free, l’opération serait de taille et lui permettrait d’accroître son parc clients à près de 11 millions d’abonnés, en lieu et place de 8,5 à l’heure actuelle, ce qui n’est pas si mal pour un opérateur présent sur le marché depuis seulement trois petites années, ce qui est peu.
En termes de chiffre d’affaire, cela correspond actuellement (du moins pour les derniers chiffres avancés par Iliad pour le troisième trimestre 2021), à près de 207 millions d’euros ce qui n’est pas rien.
Enfin, il ne faut garder à l’esprit que le mobile sert à recruter sur le fixe, en offrant des tarifs privilégiés sur l’IliadBox aux abonnés mobile, pour un montant mensuel de 15,99 €, au lieu de 23,99 € pour les autres, avec une connexion fibre sans commune mesure en termes de débit (du moins c’est la promesse qui est faite par Benedetto Levi, qui évoquait jusqu’à 5 Gb/s).