Le Groupe cherchait à s’étendre en Europe, après ses acquisitions en Pologne et en Italie, qui se révèle être de véritables succès à divers titres et le résultat d’une politique d’investissement intelligente.
Par ailleurs, Thomas Reynaud et Xavier Niel avaient prévenu que la sortie de la place boursière était le premier pas vers cet investissement dans d’autres infrastructures européennes, afin d’exporter l’expertise d’iliad tant au niveau du fixe que du mobile.
Une première tentative s’est pourtant révélée un échec il y a seulement quelques semaines, après un refus opposé sur le sol italien par TIM puis par Vodafone, contraignant l’opérateur français à se tourner vers d’autres horizons, du côté de l’Espagne comme de l’Allemagne, ainsi que le relate Capital dans sa dernière parution sur le sujet.
Pour rappel, le Groupe Iliad ou Xavier Niel via d’autres structures, sont d’ores et déjà partie prenante dans un certain nombres d’entreprises identiques, oeuvrant dans le milieu des télécommunications comme Monaco Telecom, Salt, Eir, Play, ou Iliad Italia.
Fort de cette expérience, alliant investissement sur le marché doublé de la conclusion de partenariats avec des opérateurs d’infrastructures comme UPC en Europe de l’Est qui lui a permis de gagner des points, Iliad entend désormais se développer sur d’autres territoires en plaçant ses billes dans des entreprises présentant des difficultés.
L’Europe, un terrain de jeu avant tout.
Cette stratégie permet avant toutes choses d’éprouver son modèle économique, mais surtout de se développer à l’international afin de stabiliser la croissance du Groupe.
« Chez Free, on a fait une carte d’Europe avec tous les pays où on est et ceux dans lesquels on veut s’implanter. On est à l’affût de tout » a précisé Xavier Niel dans Capital, pointant du doigt implicitement les filiales des groupes européens confortablement installés localement parlant, comme O2 en Allemagne, et plus simples à négocier en raison de leurs difficultés.
« Xavier a envie de faire un coup dans un gros pays. La compétition avec Patrick Drahi le stimule ! » est-il précisé dans Capital, de source proche de Xavier Niel, laissant sous-entendre un possible investissement au Royaume-Uni à l’instar de la figure emblématique de SFR.
Cette volonté n’est pas véritablement une surprise puisqu’elle est sous entendue lors de chaque présentation des résultats économiques du Groupe.
Source Capital.