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Huawei : des bénéfices record malgré le boycott

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La firme chinoise vient de présenter ses résultats pour l’année 2021, surfant entre le boycott engagé par l’Administration Trump en son temps, poursuivi par celle de Joe Biden depuis, l’inscription dans le temps de la crise sanitaire avec des mesures que rigoristes sur son territoire, et enfin, la pénurie des semi-conducteurs, qui elle aussi se fait persistante.

Malgré cela, et contre toute attente, Huawei peut s’énorgueillir d’une année record en termes de bénéfices, sur l’intégralité de 2021, tout en étant privée de l’utilisation d’Android pour ses appareils comme de celle des puces sous brevet américain ou élaborées grâce à la technologie occidentale.

En chiffres, le bénéfice net de la Firme de Shenzhen est évalué à 114 milliards de yuans, soit 16,2 milliards USD soit 75% de plus que par rapport à l’année 2020, déjà marquée par le boycott américain.

Côté cash flow, celui-ci est estimé à 8,5 milliards € grâce à la vente de sa filiale Honor, qui elle n’est pas marquée par le fer rouge occidental.

Des résultats qui devraient s’essouffler dès cette année.

Ce succès, qui devrait retomber comme un soufflé pour l’année en cours, est dû essentiellement aux investissements réalisés par Huawei, notamment en R&D, afin de proposer des produits toujours plus innovants, mais surtout dénués d’Android, de l’ordre de 20 milliards €, soit 22% supplémentaires par rapport à l’an passé.

Deuxième point : la stabilisation du marché de la 5G en Chine et notamment la fin du déploiement des infrastructures, ce qui devrait marquer un recul net en termes de bénéfices dès le bilan 2022.

Pour l’heure, Huawei ne semble pas avoir souffert véritablement de la concurrence sur cette part de marché ; mais cela devrait véritablement se ressentir dans un avenir très proche notamment en raison de la position quasi monopolistique d’Apple sur le marché des constructeurs grâce à son iPhone 12 particulièrement populaire.

Reste la question de la situation géopolitique actuelle et notamment des liens entre la Chine et la Russie, qui ne devraient pas simplifier les choses dans un avenir très proche.

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