Une journée de grève, incluant un débrayage de 2 heures, s’est tenue vendredi 10 décembre parmi les salariés d’Alice sur les sites de Bordeaux et de Marseille.
Les syndicats CGT et CFDT Alice, qui appelaient à la grève, souhaitent dénoncer les nouvelles grilles d’incentives (primes) proposées par la direction qui entraîneront, selon eux, de « nouvelles baisses de salaires ».
Ils dénoncent également la fin du PSE (Plan de sauvegarde des emplois) mis en place lors du rachat d’Alice par le groupe Iliad, et pense que ce dernier cherche à décourager les salariés pour favoriser leur départ volontaire : « multiplication des convocations RH, prime au
présentéisme des conseillers, futur règlement intérieur plus répressif »… « On a parfois l’impression que c’est comme à France Télécom », accuse Eric Darmusié, représentant de la CFDT Alice à Bordeaux.
Le directeur du site bordelais, Raphaël Semo, a pour sa part constaté l’absence d’efficacité de la grève : il y avait « plus de salariés dans les locaux, en train de travailler, que de grévistes en train de débrayer », selon lui.
Interrogée par Freenews, la direction d’Iliad n’a pas souhaité commenter cette information.
Source : Sud Ouest