La Commission Nationale de l’informatique et des libertés vient d’imposer à Google une disposition inédite : l’arrivée du bouton « tout refuser » sur la fenêtre de consentement aux cookies, non seulement sur YouTube mais également sur Chrome.
Auparavant, les utilisateurs ne pouvaient qu’accepter les cookies et non pas opérer de véritable choix.
Cette disposition cependant n’est applicable que sur le territoire européen, à l’exclusion pour l’heure de l’Angleterre et de la Suisse, qui ne tombent pas sous le joug des dispositions qui viennent d’être prises, qui font suite à une condamnation intervenue en début d’année contre Google, à une somme de 150 millions d’euros par la CNIL.
Une décision appliquée dans un cadre très limité.
Pour l’heure, seul YouTube en France utilise cette fonction, mais viendront ensuite tous les utilisateurs résidant dans l’Espace économique européen, au Royaume-Uni et en Suisse Chrome comme YouTube, qui pourront en bénéficier.
Du côté de Google, le son de cloche est différent, puisque l’on reste taisant sur cette condamnation et le côté obligataire des décisions prises par la CNIL, mais que l’on préfère invoquer un changement de politique de gestion des cookies tiers au profit de solutions proposées dans le cadre de la Privacy SandBox, dont trois applications ont été mises à la disposition des développeurs en vue de tests.