24 sociétés auraient été rémunérées par Google pour que ces dernières maintiennent leur place sur le Play Store dont Nintendo, Riot Games ou bien Ubisoft mais aussi Activision selon des pièces qui auraient été déposées par Epic Games dans le cadre de la procédure judiciaire qui oppose cette dernière à Alphabet, maison mère du moteur de recherche.
Selon ces documents produits en Justice par Epic Games, « au moins 24 accords avec de grands développeurs d’applications pour les empêcher de concurrencer son Play Store » auraient été scellés, dont un passé avec la société Activision Blizzard portant sur près de 360 millions de dollars distribués sur trois ans et 30 millions pour Riot.
Cette solution, appelée « Project Hug » et hautement anti-concurrentielle aurait mise en place par Google qui aurait ainsi pu maintenir les commissions perçues sur les achats ou les abonnements des jeux des applications développées sur Android, dans un contexte particulièrement tendu pour le Play Store qui laissait entrevoir des pertes records si les éditeurs désertaient son écosystème et consistait en la mise en place de « crédits » distribués aux entreprises arrosées afin d’acheter de la publicité sur YouTube ou bien encore Google, faussant ainsi le marché dans son intégralité en entraînant une augmentation des tarifs et une « détérioration de l’innovation » selon les régulateurs alertés par la situation, qui n’est pas inédite.
En effet, Apple a fait l’objet d’une procédure quasi identique l’an passé, menée également par Epic Games, ni plus ni moins éditeur de Fortnite.