La Taxe sur les Services Numériques plus connue sous le nom de taxe GAFA, aurait rapporté l’an dernier, pas moins de 375 millions d’euros à l’Etat Français.
C’est ce qui résulte du rapport publié hier par la Direction Générale des Finances, qui se réjouit dans le même temps de cette manne fiscale, pour laquelle elle s’est ardemment battue notamment contre l’ancienne administration Trump.
Le chiffre est d’autant plus important qu’il intéresse l’année 2020, particulièrement affectée au niveau financier par la pandémie et révèle une véritable augmentation par rapport à l’année précédente, qui avait rempli les Caisses de l’Etat à hauteur de 277 millions d’euros, soit 35% de moins.
Une taxe made in France qui a désormais vocation a élargir son champs d’application.
Pour rappel, la mise en place de ce mode d’imposition, qui taxe directement les acteurs du numérique américains tels que Amazon, Facebook ou bien encore Google n’a pas été sans heurts, l’administration Trump ayant directement menacé la France de boycott sur un certain nombre de produits d’importation comme les cosmétiques, le vin, ou bien encore la maroquinerie de luxe, ce qui n’avait pas manqué de générer en son temps un nombre important d’inquiétudes voire de conflits.
Or, ce système de taxation, qui n’a pas eu vocation à être limitée au seul territoire français, a surtout vocation à être substituée à court terme par un modèle généraliste et échelle internationale dans le cas d’un éventuel accord sur le sujet entre les Etats adhérents à l’OCDE ; projet proposé lors de la dernière réunion du G7, qui a avancé la mise en place d’un projet d’imposition à hauteur de 15% pour les multinationales expressément visées par la Taxe GAFA et devrait être finalisé avant 2023, date à laquelle cette dernière s’est vue opposer un terme extinctif.