Free a élaboré la stratégie commerciale de la Freebox Ultra en tirant des leçons de l’expérience de la Freebox Delta et du player Devialet, qui n’ont pas rencontré le succès escompté, ce qui est secret de Polichinelle. Contrairement à la Freebox Delta, qui comprenait le player Devialet, la Freebox Ultra adopte une approche différente, notamment en évitant d’intégrer un matériel spécifique comme un player Ultra dédié.
Cette approche découle de plusieurs constats et ajustements stratégiques.
En tête de liste, une simplification radicale de l’offre. La Freebox Delta, avec son player Devialet haut de gamme, a été critiquée pour son prix élevé, ce qui a limité son accessibilité à un large public. En réponse à cela, Free a opté pour la simplicité avec la Freebox Ultra, en évitant les composants haut de gamme qui auraient pu augmenter le coût de l’appareil et le rendre moins compétitif sur le marché.
Des axes de développement construits sur une expérience commerciale qui s’est révélée peu satisfaisante.
Parallèlement et contrairement à la Freebox Delta, qui était commercialisée avec un player spécifique, la Freebox Ultra favorise l’utilisation d’applications tierces pour la diffusion de contenu en streaming.
Cela offre aux utilisateurs une plus grande flexibilité et une meilleure évolutivité, car ils peuvent choisir les applications qui correspondent le mieux à leurs besoins et préférences, plutôt que d’être limités par le matériel intégré. C’est le cas du pack streaming qui certes est intéressant financièrement si on fait un simple calcul, mais qui n’intéresse pas tous les foyers.
La Freebox Delta, avec son player Devialet, représentait par ailleurs un investissement considérable pour Free en termes de coûts de développement et de production. En évitant d’intégrer un matériel spécifique comme un player Ultra dédié dans la Freebox Ultra, Free a sûrement pu réduire les coûts et maintenir des prix compétitifs pour ses abonnés. Et forcément retrouver son ADN de départ ; concept qui revient souvent dans la sémantique de l’opérateur.
Enfin, et argument qui n’est pas moindre, avec la montée en puissance des services de streaming, de nombreux consommateurs préfèrent désormais accéder au contenu en ligne plutôt que d’utiliser des lecteurs physiques. En alignant la stratégie de la Freebox Ultra sur cette tendance, Free répond aux besoins actuels des consommateurs et maximise ainsi ses chances de succès sur le marché, ce qui est assez malin.
En conclusion …
Si la Freebox Delta est un sujet sensible qui tient essentiellement au business plan complexe du player Deviamet, cet « échec » est relatif dans le sens ou l’opérateur a su tirer parti de son expérience et rectifier le tir en concevant le projet Ultra sur une approche plus simple, flexible, et économique, qui s’aligne mieux avec les tendances et les préférences des consommateurs d’aujourd’hui.
5 commentaires
Bonjour,
Une petite coquille en fin d’article :
Deviamet -> Devialet
Je rectifie dès que j’ai un moment. Merci !
Une petite coquille en fin d’article :
« Free a pu maintenir des prix compétitifs pour ses abonnés »
« Je rectifie dès que j’ai un moment. Merci ! » Ou pas 🙂
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