Il n’avait fallu que deux petites semaines à Free pour revoir sa copie après le lancement de la Freebox Delta qui se voulait être un modèle en rupture complète non seulement avec ce qui avait été auparavant conçu par l’équipe de Xavier Niel mais également pour proposer une version plus light en termes de commercialisation, le player Devialet et son surcoût de 480 € ayant été loin de remporter tous les suffrages.
Une offre qui se voulait plus accessible avec 10 € de moins par mois, mais allégée du côté de ses fonctionnalités et applications.
Pour résumer, deux avantages pour la Pop : le coût, avec un abonnement de base accessible à 39,90 € voire 29,99 € si vous quittez votre opérateur pour souscrire à l’offre Free mais également sa destination, vers un public plutôt « geek », intéressé par les fonctionnalités spécifiques du Freebox Server Delta : fibre à 10 Gbps ou agrégation xDSL + 4G, NAS avec 4 emplacements disque dur, machines virtuelles, module Sécurité…
Et c’est ce public cible que Free a surtout entendu atteindre une fois de plus, comme pendant ses premières heures, en jouant notamment :
- Sur la connectivité ;
- L’accès au contenu ;
- Une absence d’engagement lourd en termes de commercialisation ;
- Un prix fixe et lisible, point faible de la Delta.
Une offre révisée à la baisse et qui vise un public plus large que la Delta.
Il est vrai qu’à terme, la Delta par la complexité de son offre ultra pointue et haut de gamme, s’était malgré son succès, attiré les foudres de beaucoup d’abonnés de la première heure.
Un succès mitigé, dû notamment, à l’absence de lisibilité des conditions tarifaires, comme des frais de migration mais également et surtout, de l’acquisition parfois lourde dans le panier de la ménagère numérique, du player Devialet qui était attendu au tournant.
L’investissement et pas des moindres, devait être compensé par la grosse promesse du Dolby Atmos comme celle du son Devialet. Et c’est là que le bat a blessé.
Alors certes, il restait toujours la faculté de procéder à l’intégration du surcoût du player dans l’abonnement mensuel, mais il n’en demeurait pas moins que la pilule restait amère financièrement parlant.
Une erreur que Free ne pouvait de nouveau s’autoriser avec son offre Pop qui s’autorise une clarté tarifaire à toutes épreuves en affichant un tarif dégressif au regard des options auxquelles vous entendez ou non souscrire par tranche de 10 €.
Pour résumer : Free avec sa Pop, s’inscrit véritablement en rupture avec les offres antérieures et compte véritablement mener une nouvelle bataille de la démocratisation tarifaire qui devrait, surprendre la concurrence tout en faisant du pied à un large public, celui de la première heure comme celui qu’elle entend conquérir.