La sortie de la Freebox Mini 4K en mars a surpris plus d’un observateur, alors que Free tenait jusque là un discours résolument anti-Android…
Publiquement opposé à Google et à son système d’exploitation Android, Free l’a été, plus d’une fois. Ainsi, en octobre dernier, Maxime Lombardini estimait qu’équiper sa box d’Android n’était « ce n’est pas une bonne idée, c’est laisser les clés à Google ». C’était à peine six mois avant l’annonce de la Freebox Mini 4K, tout premier boîtier Android TV sur le marché après celui de Google itself, et la grande réconciliation entre Free et Google sur le peering.
Selon les informations d’iGeneration, qui consacre un mini-dossier à Free, ce revirement aurait bien une explication. Bien décidé à riposter à Bouygues Telecom et à sa Bbox Miami, Xavier Niel aurait imposé le développement de cette box Android à des équipes qui étaient majoritairement « opposées à l’idée ». Le site affirme que la Freebox Mini 4K a été perçue comme « un caprice de Xavier Niel » au sein des équipes de l’opérateur…
Pour iGen, cette précipitation pourrait également expliquer les défauts de jeunesse de la box, dont un certain nombre d’instabilités. Ce n’est pourtant pas une exclusivité : on se souvient que la Freebox Révolution avait, elle aussi, été initialement livrée avec un firmware bancal, avant de s’améliorer au fil des mises à jour jusqu’à devenir la box que l’on connaît aujourd’hui.
Bien entendu, cette version des faits n’a pas été confirmée et il convient de la prendre avec les pincettes de rigueur.
Source : iGeneration