Dans un communiqué, Free se revendique premier sur la fibre en 2018, en débit descendant.
453,12 Mbit/s en moyenne : voilà le débit descendant affiché en FTTH (fibre optique) par Free, en 2018. Soit plus de 40 Mbit/s devant le deuxième opérateur : SFR, pour ne pas le nommer.
L’opérateur appuie ses constatations sur les résultats du baromètre nPerf, publié ce jour. Free y figure en première place sur les débits descendants, pour la 2è année consécutive, mais il se place également en tête du classement en « nPoints » (une valeur estimant la qualité globale de la connexion à l’aide de plusieurs critères tels que la vitesse ou la latence).
Avec une offre de fibre optique à 1 Gbps pour tous (et maintenant 10 Gbps pour les abonnés Freebox Delta), il n’est pas vraiment étonnant que Free fasse mieux que ses concurrents, habitués à compartimenter leur offre fibre par débits, ce qui réserve les meilleures performances aux abonnés les plus fortunés.
Une pratique mal vue par le gendarme des télécoms
En juin 2018, l’ARCEP (Autorité de régulation des télécoms) annonçait pourtant son intention de limiter ce type de communication sur les mesures de débits, de la part des opérateurs.
Dans une interview consacrée à 01net, son président Sébastien Soriano remettait en cause la « fiabilité » des outils de mesure de débits proposés sur le marché, à même d’ « induire en erreur » les consommateurs. Dans les faits, en s’appuyant sur diverses plateformes de mesures (nPerf, Speedtest, 4Gmark…), chacune présentant une méthodologie et des résultats qui lui sont propres, les opérateurs étaient tous en mesure de s’autoproclamer « N°1 » sur tel ou tel domaine à un moment donné.
Une pratique répandue chez l’ensemble des fournisseurs d’accès, et à laquelle l’ARCEP comptait bien mettre fin — notamment via la création d’un label de « bonnes pratiques » auxquelles les sites de mesure de débits se soumettraient, sur une base volontaire.