Quelques mois à peine après le lancement de son offre B2B, il était temps pour Free de dresser un premier bilan de son incursion dans le monde de l’entreprise, dont l’objectif initialement fixé par Thomas Reynaud était à terme de toucher pas moins de 20% des parts d’un marché qui pèse pourtant lourd financièrement parlant, et laissait peu de place à la concurrence et aux propositions disruptives.
Après sept mois d’installation, Free Pro peut s’énorgueillir d’un parc clients d’environ 10 000 abonnements, essentiellement recrutés parmi les petites et moyennes entreprises en pleine transition numérique.
Aucun engagement obligatoire, une box dédiée attractive en termes de fonctionnalités adaptées au monde de l’entreprise, qu’il s’agisse de grands comptes comme de collectivités ou bien d’autoentreprises, doublée d’une ligne téléphonique pour un montant mensuel à l’image de la marque. Autant d’atouts qui ont su progressivement séduire son public tout en s’y adaptant par le biais des mises à jour successives déployées en fonction des remontées des utilisateurs, par une équipe spécialement affectée.
Et si cette offre a su séduire, c’est en raison de la singularité de certaines de ses fonctionnalités particulièrement pertinentes pour les acteurs du marché B2B et notamment sa proposition technique.
Une technique pas infaillible mais un support client lucide et stratégique.
En termes de débit tout d’abord puisque ses quatre ports LAN 1 Goet son port 10 Go promettait un débit hors pair de 7 Go en download et 1 Go en upload, dont l’objectif est atteint mais également de sécurité en cas de microcoupure, grâce au backup 4G via terminal dédié inclus dans l’offre entrée de gamme mais également des interventions techniques en cas de problème, particulièrement efficaces comme le capteur 0G qui permettent de faire un point technique de la box y compris en cas de déconnexion afin d’optimiser les diagnostics et l’intervention à venir.
Idem pour la sécurité, primordiale pour le domaine de l’entreprise qui ne peut se permettre le moindre écueil à leur sujet, et qui a fait l’objet de mises à jour successives afin de correspondre au mieux aux questionnements de sa clientèle TPE/PME comme grand comptes ou collectivités dans le cadre de la gestion au quotidien souvent vectrice d’un stress latent.
Le mobile, fer de lance de la stratégie de séduction sur le marché entreprise.
Du côté du mobile associé, des efforts ont été également fournis dès le départ tant au niveau de l’offre commerciale, afin d’être concurrentielle avec celles d’ores et déjà disponibles sur un marché particulièrement verrouillé, tant notamment avec le lancement dans le courant de l’été de remises sur le coût total d’abonnement d’une flotte en fonction de son importance, que sur la simplicité de gestion du parc téléphonique.
Un tarif global qui est venu casser ceux pratiqués sur le marché depuis bien trop longtemps, et qui a permis de diviser radicalement les frais de communication comme d’apporter des solutions techniques rapides et fiables avec le concours d’un roaming pointu conçu pour les déplacements réguliers avec 70 destinations et 150 Go de données inclus.
Pour résumer, l’offre Free Po a repris les codes qui ont fait le succès de l’ensemble des propositions commerciales depuis le départ par Iliad tant sur le marché de la box que celui du mobile avec :
- Une offre conçue pour un public particulier sur la base d’une rupture des tarifs auparavant pratiqués ;
- Une évolution sur une base bêta et en fonction des retours client ;
- Une simplification des produits compris dans la globalité du produit proposé…
« Aujourd’hui, nos canaux sont très équilibrés entre vente directe et vente indirecte, on avance sur nos deux jambes », explique Vincent Poulbere pour Free Pro dans un article qui est consacré à l’offre, dans Zdnet « On dispose de canaux spécifiques de commercialisation, des télévendeurs, un site web et un canal de vente indirecte avec des partenaires intégrateurs, éditeurs, distributeurs B to B qui eux ne font pas du grand public et sont dans le monde de l’entreprise. » poursuit-il dans le même entretien.
Ces sept premiers mois font donc figure de galop d’essai pour l’offre, qui ne demande qu’à passer à l’étape supérieure en séduisant notamment les ETI ou les collectivités.
Source : Zdnet.