Le succès de Free Mobile ne se résume pas à la commercialisation de ses offres ni aux tarifs qui sont proposés, mais s’assied également sur le déploiement de ses infrastructures parfois en temps record suivant des stratégies rationnelles.
C’est ainsi qu’en 2011, peu avant le lancement de sa filiale de téléphonie, le Groupe Iliad s’est doté personnellement d’un réseau mobile particulièrement au point et novateur pour l’époque. Et pour cause, c’était le sien.
La construction de ce réseau est intervenue 15 ans après ceux développés par la concurrence et notamment celui de l’opérateur historique, Orange.
A la date du 20 janvier 2012, Free Mobile pouvait d’ores et déjà compter près de 700 sites activés, répartis dur l’intégralité du territoire, pour parvenir aujourd’hui à environ 21 600 sites, comblant ainsi son retard.
Désormais, et grâce à l’acquisition des bandes de fréquences 700 MHz lors des enchères 5G, le réseau Free Mobile est le plus étendu sur le territoire avec pas moins de 12 000 sites dédiés au compteur dont 1 691 en 3,5 GHz, plus performante en termes de débits.
A ce jour, c’est environ 99% de la population qui a la capacité d’accéder au réseau Free Mobile en 4G et 77% sur la technologie supérieure, commercialisée en décembre 2020, soit il y a à peine plus d’un an.
Un réseau 5G déployé rapidement grâce à une stratégie très particulière.
Un déploiement ambitieux qui se dote également d’un prévisionnel à la hauteur, avec un objectif de 25 000 sites d’ici 2023 soit un peu moins d’un an maintenant, zones blanches comprises.
Ces objectifs de déploiement sont par ailleurs conformes aux « obligations » mises à la charge de l’opérateur, après la signature du New Deal Mobile, après lequel l’opérateur de Xavier Niel a construit 5 000 sites supplémentaires grâce à une politique d’investissements tirée au cordeau et visant à améliorer la qualité de son réseau souvent sujet à caution au démarrage.
A ce sujet, si les débuts ont pu parfois être difficiles au niveau de la satisfaction abonnés, notamment en raison d’une qualité de réseau qui pouvait prêter à discussion, là également les résultats auprès des abonnés se sont fait ressentir assez rapidement avec des améliorations d’année en année, ainsi que cela ressort par exemple du dernier observatoire publié en juillet dernier par l’ARCEP, qui met en évidence une note globale positive à ce sujet, de la part des abonnés.