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Free Mobile : pédale douce pour le déploiement 4G en janvier

L’Agence Nationale des Fréquences a publié en début de mois, les résultats relatifs au déploiement de la 4G pour le mois de janvier 2020, sur le territoire national.

Et ceux-ci s’inscrivent unaniment en légère perte de vitesse par rapport à une fin d’année particulièrement dense.

Le résultat est particulièrement flagrant pour Free, qui ne s’est implanté que sur 175 sites, en lieu et place des 620 déclarés pour le mois de décembre 2019, avant d’aborder la traditionnelle la trêve des confiseurs.

Free qui, pour rappel, a pu se prévaloir au titre de l’année 2019, d’un total de 2813 supports pour 14 096 activations.

Cette situation en début d’année 2020, confie à nouveau la pole position à Orange qui cependant avait un retard certain à rattraper avec 275 nouveaux supports implantés et une part belle à SFR qui produit ses meilleurs résultats depuis de nombreux mois.

Free réellement en perte de vitesse ?

Décidément non, puisque l’opérateur de Xavier Niel a déployé pas moins de 1000 sites en très peu de temps, soit 200% de plus que son concurrent SFR.

Une situation qui lui a permis de rattraper son retard et d’inverser la tendance notamment en milieu rural et dans les zones denses, au cœur de la bande de fréquence 700 MHz, libérée de la TNT, mais également en occupant massivement les bandes 2 100 MHz et 1800 MHz lui permettant d’améliorer les débits via l’agrégation des fréquences 4G+.

Soit 9 300 activations en un an sur cette dernière, peu utilisée par la concurrence directe SFR qui n’a procédé à l’activation que d’une quote part de 10% des 1 000 autorisations qui lui ont été attribuées, préférant le 800 MHz.

Déjà bien fournis dans la partie basse avec le 800 Mhz, les concurrents ne s’investissent que modérément dans le 700 Mhz, voire très peu dans le cas de SFR. Sur les quelque 1 000 autorisations obtenues par la marque d’Altice dans cette bande, seules 100 ont débouché sur des mises en service pour l’instant. L’opérateur a préféré s’affairer sur le 800 MHz ainsi que les bandes capacitaires (2 100 MHz et 2 600 Mhz).

Et la 5G dans tout ça ?

Alors que les préliminaires à la mise en place des procédures d’attribution des bandes de fréquence aux opérateurs ne cessent de s’atermoyer, ces derniers mettent à leur bénéfice le retard pris pour effectuer des batteries de tests.

Si Orange, SFR et Bouygues semblent véritablement s’y affairer, Free plafonne avec 9 sites actuellement en expérimentation.

L’usage a clairement démontré que Free avait largement les moyens de limiter les procédures expérimentales, notamment avec les essais effectués indoor à Station F, pour mener ses déploiements à bien.

Source ANFR.

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