En cause : le lancement des offres commerciales de Free Mobile dans le courant du mois dernier, qui pour l’association, ne prend pas en considération un certain nombre de paramètres relatifs à la couverture par le réseau dans un certain nombre de zones rurales.
En d’autres termes, les offres lancées par Free seraient mensongères et «pourraient être considérées comme étant constitutives de pratiques commerciales trompeuses», car «ne permettant pas aux consommateurs de comprendre que toutes les 5G ne se valent pas, que chacune dispose de spécificités propres ayant une incidence sur les débits, la latence ou la pénétrabilité au sein des bâtiments».
Un argument appuyé par la spécificité des bandes de fréquences acquises par Free notamment dans le cadre des enchères qui se sont déroulées dans le courant de l’automne, Familles Rurales émettant des réserves quant à la qualité du débit découlant de leur utilisation par l’opérateur ; une situation qui lui est inacceptable d’autant plus qu’encadrée par l’ARCEP en sa qualité de régulateur.
Depuis son lancement, le réseau 5G tous opérateurs confondus décompte pas moins de 8 600 sites actifs dont 5 640 utilisés par Free, qui peut se prévaloir ainsi du plus grand réseau opérationnel pour cette technologie.