Il fallait s’y attendre, l’arrivée des offres d’abonnement 5G mises sur le marché par Free le 15 décembre dernier, n’allaient pas forcément se faire des amis auprès de la concurrence.
Après le coup de semonce de l’Association « Familles rurales » il y a quelques jours, c’est au tour de Stéphane Richard, PDG d’Orange, de pointer du doigt la qualité du réseau déployé par Free Mobile, notamment en raison du choix des fréquences par l’opérateur lors du déroulement de la procédure d’enchères à l’automne dernier.
Le choix des fréquences au coeur de la critique.
«Nous avons fait le choix des fréquences 3,5 Ghz pour la 5G. Le reste, ce n’est pas de la 5G, même si ça peut en porter le nom. C’est de la 4G améliorée», A-t-il déclaré hier lors de ses voeux à la presse, tout en précisant «tant pis si cela permet à d’autre de revendiquer des taux de couverture trompeurs».
Une remarque quelque peu empreinte d’aigreur de la part de Stéphane Richard, qui a fait le choix, de son côté, d’investir dans une bande supplémentaire en 2,1 Ghz pour supporter son réseau et qui en a également profité pour régler ses comptes avec les mouvements écologistes à l’origine selon ses propres termes, d’un frein de développement manifeste sur le déploiement du réseau sur le territoire.
L’année qui s’annonce risque d’être agitée du côté des télécoms d’autant qu’elle démarre sur les chapeaux de roue avec la nomination de Laure de la Raudière à la tête de l’ARCEP ; promotion qui est loin de faire l’unanimité chez Free comme chez Orange.