L’Agence Nationale des Fréquences a procédé à une mise à jour de sa carte de déploiement 4G.
Un document qui prend tout son intérêt après une période de confinement qui a forcément impacté le travail sur site des opérateurs mais également alors que certaines dispositions gouvernementales prises peu après le début de l’état d’urgence sanitaire, ont modifié les conditions de déclaration comme d’installation des infrastructures.
Une situation confirmée d’ailleurs par l’ANFR qui précise dans son compte rendu que « durant l’état d’urgence sanitaire, les opérateurs mobiles peuvent recourir à une procédure simplifiée pour des sites qui permettent d’assurer une continuité de service. Au 1er juin, 59 déclarations de décisions dérogatoires au total ont été adressées à l’Agence nationale des fréquences : 58 par SFR et 1 par Bouygues Télécom. Toutes ont eu pour objet d’activer de nouvelles bandes de fréquences 4G ou 3G sur des sites existants ».
Il est par ailleurs indiqué que l’ensemble des agréments qui ont été accordés dans le courant du mois de mai 2020, correspondent à des demandes qui ont été formulées de la fin du mois de mars à la fin du mois d’avril dernier.
Free confirme ses bons résultats de début d’année malgré le confinement.
En pole position des mises en service de sites, Free Mobile, qui affiche pas moins de 230 infrastructures supplémentaires sur le mois, laissant loin derrière, Bouygues Telecom (155), Orange (154) et SFR (153).
Un résultat qui permet à l’opérateur de poursuivre sur sa lancée d’ores et déjà entamée depuis le début de l’année, avec régularité et confirme sa bonne gestion de la crise sanitaire en interne.
S’agissant de la 5G, les procédures de tests se poursuivent avec deux stations supplémentaires autorisées en mai dans la bande des 3,5 GHz, portant le nombre total d’agréments délivrés à 490 sur le territoire français.
Source ANFR.