France Télévisions entend donner un coup de jeune à sa plateforme, afin de la rendre plus séduisante, en marge de sa programmation linéaire France 2, France 3, France 4 ou bien encore Culturebox.
L’infrastructure, qui attire moins le public que les chaînes classiques, permet de bénéficier du replay, entre autres choses, et pourrait attirer un public un peu plus large si elle s’en donnait les moyens, c’est ce qui ressort des termes de la dernière conférence de presse donnée par France Télévisions.
Dans l’idée, c’est la compétitivité sur un marché saturé par les plateformes américaines qui trotte dans la tête de la direction du service public, Delphine Ernotte en tête, qui s’engage sur la voie d’une offre élargie.
Un catalogue fourni mais mal proposé.
En effet, pour la numéro 1 de France Télévisions, le bouquet du service public possède le plus grand catalogue français, gratuit, édité de manière quasi artisanale face aux algorithmes étrangers et elle souhaite encore l’enrichir en doublant le volume de séries avec au moins une vingtaine de produites différents directement accessibles depuis le service en ligne, outre 200 films en libre accès tous les ans, renouvelés tous les ans.
Le documentaire devrait aussi être renforcé grâce à l’injection de 20 millions d’euros supplémentaires chaque année.
Si le service public français ne manque pas de qualités, il est cependant fragile sur l’ensemble des différents supports proposés au public, et il ne figure d’ailleurs sur aucune télécommande, avec une proposition d’accès direct pour ce même public, au contraire de Netflix, Disney+ ou bien encore Prime Video…, ce qui pose une difficulté en termes d’attractivité.
De ce côté là également, il s’agit pour Delphine Ernotte de partir sur un pied d’égalité face à la concurrence de plus en plus forte.