La Commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale représentée par Béatrice Piron et Maxime Minot, vient de se prononcer en faveur du maintien de la chaîne issue du giron de France Télévisions, alors que le gouvernement en a scellé un sort définitif, en programmant son arrêt dans le courant de l’été prochain.
Delphine Ernotte, la présidente du Groupe, était pourtant montée au créneau, défendant sa stratégie de diffusion, lors du renouvellement de ses droits d’émission ;France 4 diffusant en autres, des programmes destinés à la jeunesse comme par exemple Okoo.
Il est vrai que le couperet menace de tomber depuis plusieurs mois sur France 4, France Ô ayant d’ores et déjà été sacrifiée, toutes deux menacées d’extinction pure et simple depuis l’année 2018.
Un sursis justifié mais provisoire.
France 4 s’était vu octroyer un léger sursis ces derniers mois, notamment grâce au premier confinement qui l’a vue dédiée aux programmes d’apprentissages en complément du suivi scolaire effectué à la maison pour les plus jeunes.
La chaîne avait dès lors regagné quelques galons d’utilité et de la visibilité avec une progression de 400 000 millions de vues soit 10% supplémentaires, pour Okoo.
La transition vers le numérique au détriment du réseau TNT est la cause avancée de la disparition de France 4 mais sa suppression serait mineur économiquement parlant, l’investissement annuel réalisé par France Télévisions à son bénéfice étant de l’ordre de 10 millions d’euros.
Elle a pourtant retrouvé sa place ces derniers mois en réduisant la fracture numérique particulièrement dommageable aux écoliers privés de haut débit.
Reste à connaître la décision définitive du Gouvernement qui pour l’heure, ne paraît pas s’inscrire en faveur d’un maintien à court terme.