Les problèmes de raccordement à la Fibre sont de plus en plus fréquents, et ni l’ARCEP ni l’Avicca ni InfraNum n’ont pour l’heure réussi à y mettre un terme, malgré les injonctions gouvernementales pour ce faire.
Une difficulté qui a été le coeur des débats tenus lors du dernier colloque de l’Avicca, au tout début du mois de juin, lors duquel, grâce à la présence de collectivités comme de personnalités fortes de leur expertise dans le domaine, des solutions ont été proposées afin d’éviter la poursuite de ces errements qui finissent par engendrer de la crainte de la part des abonnés en devenir, extrêmement frileux de passer à la Fibre, ce qui est pourtant l’enjeu des prochaines années.
Un rythme toujours soutenu mais moins qu’avant.
Car si le rythme du déploiement se maintient, ce qui ressort notamment des derniers observatoires publiés par l’ARCEP dans le courant de la semaine passée, ce dernier a connu pour la première fois pour le premier trimestre de l’année, un léger fléchissement, avec une augmentation des difficultés de connexion particulièrement mises en avant par les pouvoirs publics comme par le secteur privé, pour qui cette situation est parfois ingérable.
A leur tête, 28 collectivités, à l’initiative d’une tribune publiée il y a quelques semaines, afin de faire part de leur mécontentement quant aux procédés utilisés notamment par les sous traitants et la formation de leurs techniciens, ou bien encore leur labellisation afin de ne permettre à l’accès aux infrastructures qu’aux personnels habilités, dans le cadre d’un processus de traçabilité des compétences.
A cet effet, une carte professionnelle devrait être mise en place, stigmatisant ainsi le niveau de formation des techniciens, un planning d’intervention suivi rigoureusement par l’ensemble des opérateurs qui en font la demande, mais surtout des contrôles sur le terrain sera imposé afin de garantir une qualité de service optimale avec à terme, un rapport d’intervention circonstancié certifiant la qualité du raccordement.
Enfin, le bilan des raccordements devrait, en fin d’année, être une oeuvre commune afin de mettre en évidence les apports de ce nouveau process et de lui en assurer soit le plébiscite soit l’abandon total au bénéfice d’une autre organisation plus bénéfique pour les opérateurs comme pour les abonnés.
Le dispositif devrait être mis en place rapidement.