C’est dans le cadre du plan France Très Haut Débit que cette enveloppe devrait être débloquée à court terme, afin de renforcer le déploiement de la fibre optique dans les zones rurales particulièrement impactées par les délais pris depuis ces derniers mois notamment en raison de la crise sanitaire.
Une décision qui avait été d’ores et déjà mise en avant dès le mois de septembre dernier mais qui s’est vue appuyée par une dotation supplémentaire de 570 millions d’euros dont 240 initialement prévus par le Gouvernement dans le cadre du Plan France Relance, qui intègre pas moins de 40 milliards d’euros en provenance des Etats de l’Union Européenne répartis sur la globalité du projet.
Une alternative de soutien majeure auprès des collectivités.
Pour rappel, le Plan France Relance vise deux objectifs principaux :
- une couverture maximale (a minima 80%) du territoire par le réseau Fibre d’ici la fin de l’année 2022 ;
- une bascule totale du réseau cuivre dont l’entretien est coûteux , vers ces infrastructures d’ici 2025 sur l’intégralité du territoire, zones rurales comprises moyennant le développement d’une alternative avec la 4G afin d’améliorer la connexion préexistante au sein de ces mêmes zones.
Une dotation distribuée à doses homéopathiques.
La dotation dont il est question, sera notamment et pour le moment distribuée de la manière suivante, avant d’être soldée dans le courant de l’année 2021 :
- Aude : 9,5 millions d’euros ;
- Auvergne : 123 millions d’euros ;
- Bretagne : 150 millions d’euros ;
- Cher : 16 millions d’euros ;
- Dordogne : 45 millions d’euros ;
- Doubs : 5 millions d’euros ;
- Haute-Savoie : 15 millions d’euros ;
- Indre : 20 millions d’euros ;
- Manche : 46,3 millions d’euros ;
- Sarthe : 6,5 millions d’euros ;
- Seine-et-Marne : 6,5 millions d’euros.
En d’autres termes, le Plan France Très Haut Débit s’inscrit dans une véritable politique de soutien des collectivités territoriales et des réseaux d’initiative publique au coeur des zones rurales, dans lesquelles il peut parfois être complexe d’opérer ce déploiement pour les opérateurs comme, par voie de conséquence, réduire la fracture numérique en créant des écarts d’accès majeurs, entre les différentes populations ; situation mise on ne peut plus en évidence lors des périodes de confinement notamment.