C’est désormais certain : les offres Freebox arrivent sur les réseaux de fibre optique gérés par SFR dans les zones dites AMII (en cofinancement).
Dans le cadre du déploiement de la fibre optique à travers la France, un certain nombre de zones agissent selon un principe de cofinancement : ce sont les zones à la population « peu dense », dites zones « AMII ». Le déploiement de la fibre y est assuré par deux opérateurs, selon une répartition par communes définie à l’avance : Orange et SFR.
Libre aux autres opérateurs de venir proposer leurs offres sur ces réseaux, moyennant finance. C’est ce qu’a rapidement fait Free avec Orange. L’accord de cofinancement conclu entre les deux acteurs a permis à Free de mettre en œuvre l’arrivée de ses offres Freebox en fibre optique dans les zones AMII d’Orange dès 2016. Mais il lui restait encore à convaincre SFR, pour assurer la couverture des communes (minoritaires) restantes…
Un accord officialisé discrètement, en attendant un communiqué plus détaillé
Free a longtemps affirmé son souhait de rejoindre les zones AMII de SFR, sans pour autant parvenir à un accord avec l’opérateur au carré rouge. Ces derniers jours, pourtant, différents tweets et rumeurs laissaient entendre que le précieux accord aurait finalement été signé.
De fait, Free confirme… mais pour l’apprendre, il faut se plonger dans le rapport de gestion publié par le groupe Iliad mardi, à l’occasion de la présentation de ses résultats annuels. Free y révèle la signature d’un accord avec le « second opérateur » en zone de cofinancement, à savoir SFR.
Le Groupe a par ailleurs signé un contrat d’accès en cofinancement sur les mêmes principes [que celui conclu avec Orange, ndlr] avec le second opérateur en charge des déploiements dans ces zones, et s’est engagé à cofinancer plusieurs agglomérations dans le cadre de ce contrat.
Rapport de gestion Iliad – le 19 mars 2019 – page 12
SFR n’y est pas explicitement nommé, et la portée exacte de l’accord reste encore inconnue. « Plusieurs agglomérations » sont concernées pour l’instant, sans plus de détails. Gageons qu’il faudra attendre l’arrivée d’un communiqué de presse dédié pour en savoir plus sur les villes concernées, l’ampleur de l’accord et la date estimée des premières connexions…