Les objectifs fixés par l’Etat aux opérateurs en matière de déploiement de la Fibre optique sont assez clairs et visent l’année 2025 pour un accès total.
Sauf que cette ambition va de paire avec un investissement complémentaire, auquel l’Etat vient de contribuer, par le déblocage de près de 150 millions d’euros de plus, en concours avec les collectivités locales pour le même montant.
Du côté de l’Exécutif, et notamment de Cédric O, cette démarche s’inscrit véritablement dans le plan de relance et devrait permettre de trouver des solutions notamment dans le cadre de certains raccordements qui s’avèrent plus complexes, et donc, par voie de conséquence, plus onéreux à réaliser.
« Depuis 2017, les investissements de l’État en faveur du THD pour tous sont considérables. La réussite de cette politique publique est le fruit d’un travail collaboratif exemplaire entre les collectivités locales, les opérateurs et l’État. C’est dans cette dynamique que ce nouveau financement de l’État à hauteur de 150 millions d’euros intervient, afin d’atteindre l’objectif de la généralisation de la fibre à la fin de l’année 2025 » a déclaré le Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électronique, évoquant ainsi l’intervention de l’Etat notamment à travers les Réseaux d’Initiative Publicque (RIP), qu’il soutient.
L’absence de génie civil à l’origine du surcoût de certains raccordements.
Pour exemple, un zone urbaine, l’accès à la fibre pour un abonné moyen, représente un investissement évalué entre 200 et 400 €, alors qu’en zone rurale où les accès peuvent se révéler un véritable défi technologique comme géographique, ce coût peut être estimé entre 5 000 et 12 000 € par prise.
Or, il demeure pour le moins impensable de laisser ce coût à la charge de l’abonné voire même de l’opérateur, qui pourtant se voit concéder la majeure partie du coût de l’opération.
La prise en charge de l’Etat est plafonnée, quant à elle à 12,5% du coût total des opérations, complétée du même montant exposé par les Collectivités.
Une consultation publique afin d’établir un cahier des charges qui servira à déterminer les conditions d’éligibilité des projets de raccordements à un nouveau soutien financier a été lancé dans le même temps.