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Fibre : le déploiement cherche sa vitesse de croisière

InfraNum Freenews

La bascule du réseau cuivre vers la fibre doit se poursuivre jusqu’en 2025, date à laquelle les services doivent faire l’objet d’un soin particulier de la part des opérateurs, ce qui à l’heure actuelle est loin d’être le cas au regard du nombre de malfaçons et dysfonctionnements rencontrés par les usagers.

Et force est de constater que malgré les couacs régulièrement pointés du doigt par l’ensemble des intervenants de la filière comme des associations de consommateurs ou bien encore les institutions gouvernementales, l’objectif de maillage du territoire sous dix ans a été atteint et permet d’obtenir une cartographie assez et hormis les cas isolés, la majeure partie des français ont accès à une connexion correcte soit par la fibre soit par le câble, l’ADSL, le satellite ou bien encore la radio (4G/5G).

Du côté d’InfraNum, qui réunit les acteurs majeurs de la filière, on considère au premier plan, que c’est une nouvelle ère qui s’ouvre désormais, après la cavalcade de départ, notamment avec la mise en place d’un plan dénommé « Priorités 2023, le numérique au cœur des territoires », dont l’objectif est de stabiliser le déploiement de la Fibre comme de la 4G et de la 5G, car force est de constater que certaines zones échappent encore à la règle d’une connexion optimale.

Des prestataires au coeur de la problématique du ralentissement …

Pour l’Arcep, quant à elle, la problématique vient également des prestataires et l’autorité de régulation s’est engagée dans des épreuves de force pour faire plier les opérateurs, Orange en tête, qui a du mal à tenir ses engagements en termes de raccordement (bien fait si possible !), ce qui est fortement gênant dans le cadre des opérations de transition numérique des TPE/PME.

Et en effet, 36% des entreprises situées en zone rurale, sont raccordées à la fibre, ce qui est peu par rapport au chantier ambitieux de 2025 avec la fermeture de la majeure partie du réseau cuivré. D’autres objectifs étant à réaliser notamment quant à la migration vers la 5G industrielle.

Au deuxième plan, cette embellie qu’a connu le déploiement de la fibre dans les mois passés, doit trouver une consolidation rapidement, ce qui passe nécessairement sur l’amélioration de la qualité des services de la demande de connexion à la maintenance, ce qui est parfois complexe à obtenir, les difficultés techniques étant encore par trop nombreuses.

Pour palier cela, InfraNum explore des pistes de manière à ce qu’une majeure partie des problèmes actuellement impliqués dans le ralentissement du déploiement soit éradiquée notamment grâce aux réseaux enfouis, qui substitueraient les infrastructures aériennes fragiles et très exposées.

Ces solutions existent mais elles ont aussi un coût qui avoisinerait les 10 milliards d’euros pour 50% des sites. Ce qui représente ni plus ni moins la moitié dédiée au plan Très Haut Débit lissé sur une dizaine d’années.

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