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Disney+ : 2 milliards d’euros supplémentaires dans l’escarcelle grâce aux dépenses des abonnés

Disney+

Disney+ a capitalisé en un peu plus de deux ans d’existence, un nombre record d’abonnés (près de 100 millions en mars 2021), ce qui en fait l’un des business plans les plus réussis dans le domaine, avec un tarif mensuel qui reste l’un des plus bas du marché pour une offre plus qu’attractive en termes de qualité.

Ce qui pousse forcément à la consommation, avec à ce jour, près de 2 milliards d’euros dépensés par les abonnés dans le cadre de leur offre et notamment de l’application mobile, ce qui permet à la plateforme de rejoindre le club très fermé de ceux qui ont atteint ce degré de rentabilité dont Netflix, YouTube ou iQIYI, leader sur le marché de l’animé asiatique.

Il faut dire que l’application est séduisante et se nourrit d’un catalogue varié et bien conçu, qui a su évoluer très rapidement depuis son lancement, notamment en se positionnant dès 2021, juste derrière YouTube sur le podium des plateformes au sein desquelles il fait bon dépenser pour quelques options supplémentaires, ce qui lui a permis de progresser très rapidement tout en diversifiant sa stratégie marketing.

Si l’on se place à l’échelle mondiale, l’Angleterre reste quand même le territoire que Disney+ a conquis le plus facilement avec les Etats-Unis, grâce à la production de contenus exclusifs, ce qui a engagé la Firme sur la voie d’une augmentation spectaculaire des téléchargements de son application dédiée.

Une application et des services dédiés très lucratifs.

Car non seulement Disney+ tire le meilleur parti de la diffusion dans les salles obscures de ses productions, conçues sur la base des licences acquises, mais bénéficie dans le même temps d’un gros succès pour ses oeuvres dédiées au streaming.

Et c’est ce qui fait la différence.

2022 devrait marquer une véritable explosion de son chiffres d’affaires grâce à son arrivée dans 42 pays supplémentaires, ce qui devrait non seulement asseoir sa stratégie commerciale mais également en faire l’un des acteurs majeurs face à un Netflix en perte de vitesse.

Pour rappel, Disney+ a refusé la semaine passée de parapher l’accord mettant en place la nouvelle chronologie des médias avec pour risque, de le voir diffuser ses propres productions directement sur ses propres supports.

Si cet carence a pu interroger sur le moment, on comprend aujourd’hui mieux pourquoi Disney+ s’en est dispensé.

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