Site icon Freenews

Digital Markets Act : les acteurs du e-commerce confrontés à l’entrée en vigueur du texte

Le Digital Markets Act, le règlement européen sur les marchés numériques, est entré en vigueur hier, avec, du coté des géants du e-commerce, l’obligation de modifier quelques fonctionnalités liées à leurs services, ce qui bien évidemment touche à l’expérience utilisateur de leurs clients et notamment interdit à Google de faire remonter dans le classement des recherches qui sont lancées, ses propres produits, ce qui l’a contraint à reléguer au dernier rang son propre comparateur de prix en matière de voyages, Google Flights.

Même sanction pour Google Maps.

Ces modification sont subtiles, mais on été remarquées il y a déjà quelques jours, avec :

Les pratiques anti concurrentielles prohibées.

Pour résumer, le règlement européen sur les marchés numériques a pour objectif de mettre un terme à des pratiques jugées anticoncurrentielles sur le marché du numérique, ce qui intéresse Alphabet, Amazon, Apple, Meta, Microsoft et ByteDance mais aussi 22 plateformes dont la gestion leur est confiée :TikTok, Instagram, Facebook, LinkedIn, WhatsApp, Messenger, Android, iOS, Windows, Google, Chrome, Safari, YouTube, ou bien encore des services publicitaires et des produits à l’instar de Google Maps ou Facebook Marketplace. X et Booking devraient rejoindre le cheptel d’ici peu.

Google a fait l’objet de plusieurs mises en cause et notamment très récemment après une action menée par 32 médias dénonçant sa position dominante sur le marché de la publicité.

Le réseau social X et le site de réservations d’hôtels Booking devraient bientôt les rejoindre.

Des changements lourds de conséquences en termes de logistique.

S »agissant de Messenger, le problème est différent avec la possibilité désormais de pouvoir posséder un compte auprès de la célèbre messagerie en ligne sans toutefois être titulaire d’un compte Facebook, ce qui a conduit les utilisateurs il y a quelques mois, à opter pour l’utilisation du compte Facebook pour se connecter à Messenger ou … la création d’un compte totalement indépendant.

Même chose chez :

Autre sujet délicat : l’interdiction de croiser les données collectées sur les différentes plateformes pour développer les systèmes de publicité ciblée sans l’autorisation des utilisateurs ; ce qui a été requis sur Google, YouTube ou bien encore Facebook récemment.`

Enfin, les services de messagerie de Meta, WhatsApp et Messenger auront l’obligation d’être interopérables avec d’autres applications concurrentes, si elles le souhaitent, ce qui dans l’absolu devrait permettre aux utilisateurs de Messenger, mais aussi de Signal, sans changer d’application.

L’ensemble de ces points peuvent relever du simple détail si l’on jette un oeil à leur énoncé sur le papier, mais au final est assez révélateur de la problématique liée aux conduites des acteurs du e-commerce.

Quitter la version mobile