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Pour Bouygues, Free ne se désengage pas assez vite de l’itinérance

Bouygues Telecom est colère. La filiale du groupe de bétonneurs estime que son concurrent Free Mobile ne se désengage pas assez vite de son accord d’itinérance 2G/3G avec Orange.

Free l’a annoncé : il se passera du réseau d’Orange, suivant une extinction planifiée dès début 2017 jusqu’à fin 2020. Cela ne semble toutefois pas convenir à Bouygues Telecom.

« Bouygues Telecom prend acte de l’extension de la durée du contrat d’itinérance 2G/3G entre Orange et Free jusqu’à fin 2020 », annonce l’opérateur dans un communiqué, « en totale contradiction avec l’avis émis par l’Adlc en mars 2013 ».

Il semblerait pourtant que l’opérateur soit de mauvaise foi. L’Autorité de la concurrence préconisait en effet que l’itinérance 3G, dont bénéficie Free, ne puisse pas être prolongée au-delà d’une « échéance raisonnable » (2018). Mais il s’agissait bel et bien d’un délai réglementant l’usage de l’itinérance « nationale », l’Autorité reconnaissant à Free la possibilité d’une « extinction progressive » sur le territoire.

C’est, du reste, ce qu’a confirmé l’Arcep en début d’année, avec un calendrier d’extinction progressive suggéré : on y voit que l’extinction progressive peut bien s’échelonner jusqu’à fin 2020 pour le haut débit (3G), et jusqu’à fin 2022 pour les services d’appels, SMS, et le bas débit (2G).

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L’Arcep doit encore se prononcer sur la conformité des modalités qui lui ont été transmises par Free et Orange — mais également par Bouygues Telecom et SFR, qui bénéficient de leur propre itinérance 4G.

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