Il s’agit de l’une des mesures envisagées par le Conseil National du Numérique (CNNum) qui a fait des propositions sur le numérique & l’environnement.
Allant à l’encontre du marché français de l’Internet, c’est la mesure qui retient le plus l’attention dans le travail réalisé par le CNNum.
Ici, l’objectif serait que les opérateurs télécoms puissent « encourager les forfait à consommation limitée, y compris sur le fixe, afin d’éviter une subvention indirecte des utilisateurs à fort trafic par l’ensemble des usagers ».
Par voie de conséquence, même la capacité de téléchargement se verrait limitée via le wifi si on analyse bien la portée curieuse du texte.
Les français sont plutôt chanceux au niveau des formules Internet. En effet, dans de nombreux pays, la concurrence n’est pas aussi forte qu’en France et les offres sont donc plus restreintes. C’est notamment le cas aux USA, au Canada et en Belgique.
Bien entendu, le CNNum précise que cette hypothèse si elle est retenue ne serait possible qu’avec la combinaison d’autres propositions. Ainsi, cela passerait par des messages incitant les internautes « à adopter la sobriété numérique » et « réguler l’économie de l’attention numérique ». Cette dernière est considérée comme responsable de l’augmentation des usages du web.
Et puis le Conseil veut aussi « interroger la pertinence de nos usages numériques afin d’en limiter la croissance ». Ce qui se traduirait par la réduction des tailles d’écrans de TV, la limitation du nombre d’objets connectés mais aussi la qualité des vidéos en ligne ou encore un mode de consommation basse énergie
Pourquoi le mobile ne serait pas touché par cette proposition de réforme ?
La connexion internet sur mobile est différente de celle avec wifi. Elle fonctionne en effet en 2G, 3G, 4G et bientôt en 5G.
Dans ces abonnements, les utilisateurs disposent déjà d’un plafond de Go à ne pas dépasser (20, 30, 60 Go). Dans le cas où le mobinaute consomme plus, la connexion peut être stoppée, bridée ou facturée en hors-forfait.