De passage mercredi à Station F, Xavier Niel s’est plié à une session de questions-réponses dans l’auditorium principal.
Le fondateur du plus grand incubateur de start-ups au monde a répondu à une variété d’interrogations sur le monde de l’entreprenariat, de ses investissements personnels au système français en passant par la diversité et les nouveaux marchés (cryptomonnaies, weed-tech, etc.).
« La France est définitivement un environnement accueillant pour les entrepreneurs, Français ou étrangers. C’est vital quand on sait que 75% des entrepreneurs fondateurs à la Silicon Valley ne sont pas nés aux États-Unis », a-t-il expliqué. Et de réitérer un discours pour lequel il est désormais bien connu : « Certains adorent rappeler la politique fiscale de la France, ou une soi-disant difficulté à lever des fonds dans cet écosystème, mais ce n’est qu’une question de perception : avec un bon projet, il n’y a pas de problème de fonds ! ».
Xavier Niel impressionné par la capacité des Californiens à « s’adapter aux nouveaux challenges »
Xavier Niel ne tarit pas d’éloges sur la Silicon Valley et la culture californienne — contrairement à Roxanne Varza, directrice de Station F, plus volontiers critique sur la question. Il se dit particulièrement « surpris » de la capacité des californiens à s’adapter aux nouveautés « du jour au lendemain », citant l’exemple de la weed tech rapidement adoptée par les entrepreneurs sitôt légalisée dans l’État de Californie.
Le fondateur de Free a également donné quelques tuyaux sur le futur de Station F : « nous n’en sommes qu’à la phase 1 ! À venir : le lancement de notre Techshop makerspace et la zone Détente qui sera le plus grand restaurant privé d’Europe. Des espaces de co-living arrivent l’année prochaine, un hôtel 5 étoiles et une auberge de jeunesse seront prêts d’ici deux ans à proximité de Station F, etc. ».
La session a été retranscrite dans son intégralité sur le Medium de Station F (en anglais).