Et ce sont plus de 14 milliards d’euros qui ont été dégagés par les entreprises du secteur dans le courant de l’année passée soit en pleine pandémie et alors que les restrictions sanitaires auraient pu être un frein au développement du secteur, pour être réinvestis . En d’autres termes une année qui marquera fortement les esprits, loin devant 2019 pourtant particulièrement dense, ainsi que cela ressort du dernier état des lieux établi par l’ARCEP et publié hier.
Au premier plan : la répartition de ces investissements réalisés par les opérateurs pour pas moins de 14,3 milliards d’euros soit une progression de 8,1% par rapport à l’année précédente, avec :
- 8,3 milliards alloués au fixe ;
- 3,2 milliards pour le mobile ;
- 2,8 milliards pour les achats de fréquences 5G ;
- le reste étant réservé au déploiement du FTTH avec un chiffre particulièrement élevé de raccordements fibre corrélatif à la souscription d’abonnements dédiés, conformément aux dispositions imposées par l’ARCEP aux opérateurs.
Des mesures adaptées aux engagements pris par les opérateurs vis-à-vis de l’ARCEP.
Pour mémoire et afin de justifier cette embellie par rapport aux années précédentes, alors que la pandémie vivait ses premières heures de gloire (ce qui aurait pu être un frein manifeste), un certain nombre de dispositions gouvernementales ont été mises à la disposition des opérateurs de tenir leurs engagements sur l’année et dans le cadre des différentes ordonnances concomitantes.
Ces dispositifs, s’ils ont permis à certains de tirer leur épingle du jeu en faisant preuve de résilience comme c’est le cas chez Iliad qui a conservé sa masse salariale, l’identique n’a pas été pareil au sein de Groupes concurrents, comme par exemple SFR qui a procédé à des réductions d’effectifs.
Source : ARCEP.