Des améliorations auraient été relevées au sujet du taux d’échecs des raccordements, selon une étude de l’ARCEP, qui démontre une certaine stabilité depuis la publication du premier observatoire qui date d’il y a quelques mois.
Force est de constater que les opérateurs ont tenu compte des observations qui leur avaient été faites et procédé à la réalisation de travaux pour remédier aux désordres.
Deux types d’éléments ont fait l’objet d’une étude et par voie de conséquent d’une collecte de données auprès des opérateurs commerciaux, par l’Autorité de régulation : le taux de pannes et de le taux d’échecs.
En premier lieu et concernant les pannes, la carte des relevés proposées par l’ARCEP indique très clairement que leur proportion se situe en dessous des 0,3% sur l’ensemble de la France, en dehors de quelques zones qui se situent un peu au dessus de la moyenne mais toujours en dessous des 0,5% voire 1% grand maximum.
Quelques cas vraiment exceptionnels sont au delà avec deux réseaux pointés du doigt : Sequantic Telecom et Tutor Europ’Essonne désormais dépendants d’Altitude Infra.
La situation n’est pas ignorée par les opérateurs, qui ont investi 21 millions d’euros pour mettre un terme à ces dysfonctionnements et permis de mettre en place un plan conduisant à une nette amélioration de ces infrastructures.
Pour Tutor Europ’Essonne, une baisse de 5,09% à 2,80% a été constatée tandis que du côté de Sequantic cette baisse est de 5,37% vers 3,5%.
Manque de chance :
- sur les 10 réseaux les plus impacté, 4 sont issues du giron Altitude ;
- 6 de celui d’Altice.
Orange point son nez mais très loin derrière en Seine Saint Denis avec un taux de pannes de l’ordre de 0,44% ; l’opérateur étant par ailleurs extrêmement performant sur le sujet dans le Cantal avec un taux de 0,01%, ce qui le place en tête de liste des bons élèves avec 9 réseaux sur 10 permis les moins impactés.
Dernier point d’étude : les échecs de raccordement, qui demeurant un indice d’insatisfaction conséquent.
Certains départements sont au delà des 11% avec la présence là également sans surprise de Sequantic (31,46%) et Tutor Europ’Essone (29,69%) en deuxième et troisième place, derrière Tutor Nancy qui se place en pole position avec 33,35% de taux d’échec.
Un observatoire qui salue les efforts fournis par Altitude.
Si ce nouvel observatoire peut à première vue paraître « alarmant » sur certains points, il demeure extrêmement positif pour Altitude Infra qui a vu ses efforts salués par l’ARECP, en relevant l’amélioration significative des réseaux acquis en 2021, bénéficiaires d’un investissement de plus de 21 millions d’euros dans le cadre du plan de remédiation engagé.
Altitude Infra s’est d’ailleurs réjoui des termes qui ont salué le travail effectué durant ces derniers mois, fruit d’un investissement de 21 millions d’euros, qui ont permis de remettre à niveau les réseaux concernés, améliorant ainsi de manière notable le taux de panne.
La société souligne dans le même temps, la nécessité de poursuivre les efforts de concertation entre Opérateurs d’infrastructures et Opérateurs commerciaux, avec le contrôle de l’ARCEP de manière à permettre une clarification des indicateurs non contestables « pour obtenir enfin une photographie objective du taux d’échecs des raccordements ».
A cet égard, l’opérateur d’infrastructure insiste sur le caractère parcellaire des informations communiquées par ses partenaires, opérateurs commerciaux, et la nécessité d’une certaine transparence afin d’atteindre les objectifs fixés.
: « Les actions d’Altitude Infra pour l’excellence de ses réseaux se poursuivront sans relâche. C’est un engagement constant pour l’excellence, illustré notamment par nos investissements et la baisse des incidents. Altitude Infra continuera à travailler avec l’ARCEP pour des indicateurs fiables contribuant ainsi à amélioration continue de cet observatoire au bénéfice des usagers » a indiqué à ce sujet Ilham Djehaich, Directrice Générale d’Altitude Infra THD.