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6 884 communes privées définitivement du cuivre

Orange, l’opérateur historique, poursuit son ambitieux projet de modernisation des infrastructures de télécommunications en France en publiant récemment la liste des communes incluses dans le Lot 4 de la fermeture du réseau cuivre. Cette initiative concerne 6 884 communes ainsi que 11 arrondissements de Lyon, Marseille et Paris, touchant au total 7,8 millions de locaux.

Depuis l’année dernière, Orange procède à la fermeture progressive du réseau cuivre, une infrastructure datant de plus de 50 ans. Ce réseau historique, qui a permis le développement initial des services téléphoniques et internet via l’ADSL, est en train d’être remplacé par un réseau de fibre optique plus moderne, fiable et puissant. Cette transition est prévue pour être complète d’ici 2030.

Une progression mais par lots

La fermeture du réseau cuivre se fait par étapes, ou « lots », afin de gérer la transition de manière ordonnée et progressive :

Quelles conséquences sur le tissu local ?

Ce quatrième lot est significatif, représentant 7,8 millions de locaux. Cette ampleur n’est pas surprenante, car le déploiement de la fibre optique s’intensifie et de plus en plus d’habitants délaissent l’ADSL. À la date du 31 mars 2024, 38,7 millions de locaux en France étaient raccordables à la fibre optique, soit 87 % des locaux recensés par l’Arcep. Parmi ceux-ci, 22,2 millions sont déjà abonnés à une offre fibre, ce qui représente 69 % des abonnements internet.

Cependant, la liste du Lot 4 est encore en phase de consultation jusqu’au 30 novembre prochain. Les acteurs de la filière peuvent proposer des ajustements si certaines fermetures semblent prématurées. Par exemple, pour le Lot 3, plusieurs communes initialement incluses avaient été retirées après consultation, retardant ainsi la fermeture du réseau cuivre dans ces zones.

Le remplacement du réseau cuivre par la fibre optique représente une transformation majeure pour les télécommunications en France. La fibre offre des débits beaucoup plus élevés, une meilleure stabilité et une fiabilité accrue par rapport au cuivre. Cette transition est cruciale pour répondre aux besoins croissants en connectivité des particuliers et des entreprises, tout en soutenant le développement de nouvelles technologies et services.

La modernisation des infrastructures est également un enjeu de compétitivité pour la France, permettant au pays de rester à la pointe des technologies de communication. En parallèle, cette transformation nécessite une coordination étroite entre les opérateurs, les collectivités locales et les régulateurs pour assurer une transition fluide et minimiser les impacts sur les utilisateurs.

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