Si le lancement de cette nouvelle technologie n’a été véritablement effectif qu’au mois de décembre 2020, ses premières retombées économiques ont pu être décomptées dès l’année précédente, en plein départ pandémique, avec une contribution au PIB de près de 2 milliards d’euros, ce qui n’est pas rien.
Et pour cause, avant son arrivée sur le marché, un certain nombre d’investissements ont été nécessaires, notamment en termes d’infrastructures, ce qui représente la moitié de ce résultat, et d’acquisition d’équipements (essentiellement des terminaux 5G) pour l’autre moitié, selon le Cabinet d’Expertise Arthur D. Little.
La part relative aux abonnements, quant à elle, est bien évidemment mineure avec 13 millions d’euros, en raison de la tardiveté de leur mise sur le marché, survenue en toute fin d’année mais devrait être conséquente sur l’année suivante avec une production d’équipements supérieure, soutenue par leur immixtion dans les usages du quotidien par les abonnés de plus en plus nombreux.
Du côté des investissements, ces derniers devraient représenter entre 1 et 2 milliards d’euros d’ici l’année 2027 et rapporter jusqu’à 28 milliards d’euros à la même date si les opérateurs tiennent leurs engagements notamment en termes de déploiement des infrastructures dédiées et de couverture du territoire, conformément aux termes des conventions régularisées avec l’ARCEP dans le cadre du New Deal Mobile fixant des échéances à 2024.
D’ici l’an prochain, avec un vrai coup de pied bien placé dans l’industrie, la 5G devrait surtout permettre de pourvoir à la création ou mutation de près de 100 000 emplois.