L’arrivée de la 5G de Free Mobile mais également de la concurrence sur le Grand Lille a fait l’objet d’une défiance non dissimulée de la part des pouvoirs publics et notamment des élus EELV, qui avaient en son temps, sollicité un moratoire sur l’impact de cette nouvelle technologie, en attendant le rapport rendu dans le courant du printemps par les autorités de santé.
La Municipalité, bien que ce rapport se soit révélé positif en termes d’impact sur la santé comme l’écosystème a cependant entendu mettre en place un système de contrôle des mesures d’exposition aux ondes, dont l’élaboration a été confié à l’ANFR en marge de quelques bâtons mis dans les roues des opérateurs, et notamment Orange, dans le cadre du déploiement des offres commerciales lancées il y a quelques jours seulement.
Pour ce faire, l’ANFR disposera trois sondes au coeur du centre ville de Lille qui effectueront un certain nombre de mesures par jour mais également un signalement en cas de déplacement du plafond d’émission autorisé fixé à 4 V/m par la Métropole, ainsi que cela s’est déjà fait sur Bordeaux ou bien encore Paris.
Des injonctions seront donc adressées par suite aux opérateurs en cas de dépassement de ces plafonds, de manière à revenir dans les normes pré-définies.
Une situation qui n’est donc pas inédite et qui permettra, au delà de son caractère un peu excessif, de rassurer les populations quant aux risques liés à l’exposition de certaines ondes liées au déploiement de la 5G.