L’ARCEP (Autorité de régulation des télécoms) ouvre la voie à de premières expérimentations de la norme 5G, avant une commercialisation prévue à l’horizon 2020.
La 4G est en bonne voie de déploiement sur le territoire, mais il faut d’ores et déjà penser à la prochaine étape. C’est ainsi que la 5G, norme en cours de finalisation, pourra faire l’objet de tests via des « sites pilotes » en France, dès cette année. Tous les acteurs intéressés — opérateurs bien sûr, mais aussi équipementiers — sont invités à y participer.
Sur demande auprès du régulateur, ils pourront bénéficier d’un droit d’utilisation des fréquences, à titre expérimental, via des sites spécifiques dans neuf agglomérations retenues pour le test : Lyon, Bordeaux, Lille, Douai, Montpellier, Nantes, Le Havre, Saint Etienne et Grenoble. L’expérimentation, d’une durée de 18 à 21 mois en 2018 et 2019, sera conduite sur la bande 3400 – 3800 MHz.
La 5G, pas avant 2020 au plus tôt en Europe
La 4G a encore de beaux jours devant elle. À l’heure actuelle, le déploiement de la 5G reste une perspective lointaine, en France et ailleurs. Si les principaux opérateurs fourbissent leurs armes, le déploiement commercial de la technologie n’est pas attendu avant 2020 dans le monde.
D’ici là, le monde technologique est tourné vers la Corée du Sud, où la technologie (encore à l’état de brouillon) sera déployée à l’occasion des Jeux Olympiques de Pyeongchang.
En France, seuls des tests en laboratoire ont été menés par divers opérateurs, y compris Free Mobile. Dans de telles conditions optimales, la 5G permet d’atteindre des débits jusqu’à 10 Gbps, avec un taux de latence extrêmement bas. Sur le terrain, on s’attend à ce qu’elle puisse proposer des débits maximum jusqu’à 1 Gbps.
via AFP